Les licenciements chez Amazon affecteront principalement les magasins physiques
Les licenciements chez Amazon affecteront principalement les magasins physiques d'Amazon, comme Amazon Fresh et Amazon Go, ainsi que certains services internes comme les ressources humaines. Le PDG d'Amazon, Andy Jassy, a déclaré que ces coupes étaient nécessaires pour "poursuivre nos opportunités à long terme avec une structure de coûts plus solide". Malgré cela, ces licenciements peuvent être vus comme un signe que l'avenir de la finance d'entreprise chez Amazon est incertain.
Amazon a connu une croissance anémique ces derniers temps
Amazon a connu une croissance anémique ces derniers temps, avec un bénéfice net en baisse de 9% sur un an au troisième trimestre 2020. En outre, le groupe avait anticipé une croissance anémique au regard de ses standards pour le dernier trimestre de l'année, comprise entre 2% et 8% sur un an, et un bénéfice opérationnel compris entre 0 et 4 milliards de dollars. Les résultats annuels d'Amazon seront annoncés le 1er février.
Ces licenciements chez Amazon s'ajoutent à la liste croissante d'entreprises ayant annoncé des coupes d'emplois
Ils s'ajoutent à la liste croissante d'entreprises de la Silicon Valley ayant annoncé récemment des coupes d'emplois. Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé en novembre la suppression de 11 000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs. Fin août, Snapchat a supprimé environ 20% de ses effectifs, soit plus de 1 200 employés. Twitter, racheté en octobre par Elon Musk, a congédié environ la moitié de ses 7 500 salariés. Dernièrement, Salesforce, spécialisé dans les solutions de gestion et dans le cloud, a annoncé se séparer d'environ 10% de ses salariés, soit un peu moins de 8 000 postes.
Amazon annonce la suppression de 18 000 emplois, y compris en Europe, dans un contexte de difficultés pour le secteur de la technologie aux États-Unis.
Les licenciements annoncés chez Amazon affecteront principalement les magasins physiques et certains services internes de l'entreprise. Ils interviennent alors que le groupe a connu une croissance anémique ces derniers temps et dans un contexte de difficultés pour le secteur de la technologie aux États-Unis. Les salariés concernés contactés par Amazon le 18 janvier.